Un vieux proverbe birman disait déjà il y a bien longtemps : "Un arbre tombe, plantes-en un autre". Les forêts sont un maillon essentiel de la vie sur terre : elles sont un régulateur thermique clé, elles sont un abri majeur de la biodiversité et, par-dessus tout, elles sont un producteur majeur (avec les océans) de l'oxygène que nous respirons. Selon les données de la Banque Mondiale, les forêts couvraient près de 4 milliards d'hectares dans le monde en 2015, soit 30% de la superficie des terres émergées contre 32% en 1990. En effet, malgré de nombreux programmes de gestion plus durables des forêts, la planète continue à perdre, de moins en moins, mais toujours plus de 3 millions d'hectares par an. Et la concentration de la majorité des ressources entrer les mains de rares états dont certains peu rassurants au niveau de leur vision écologique (Russie, USA et récemment le Brésil) laisse le problème entier. Alors, que pouvons vous faire ? Comment contrecarrer ce phénomène et œuvrer pour le reboisement des zones déforestées et la préservation des forêts existantes ? En prolongement des actions concrètes des associations et ONG sur le terrain et en complément des comportements vertueux que vous pouvez adopter au quotidien (papier recyclé, bois durable…), nous vous éclairons sur les possibilités que vous ouvre votre épargne pour vous engager facilement pour cette cause. Acheter un arbreC'est une possibilité accessible simplement en ligne, savamment développée par les médiatiques militants sylvestres bretons d'Ecotree https://ecotree.fr/
Acheter une fôretLà, ça envoie du bois ! Deux variantes, plus ou moins exigeantes en termes de ticket d'entrée et d'implication 1/ Acheter une forêt en direct
2/ Acheter des parts d'un groupement forestier d'investissement (GFI). Plus accessible et plus simple
En attendant, en encore plus simple et sans investir 1€, vous pouvez utiliser le moteur de recherche Ecosia qui utilise ses revenus publicitaires pour planter des arbres, déjà 1 par seconde ! https://info.ecosia.org/
1 Commentaire
gisemo vous a proposé tout l’été un article hebdomadaire pour vous familiariser avec l’épargne éco-responsable, sans vous prendre la tête. A vous de juger si l’objectif a été atteint ! Ce dernier article - et oui, toutes les bonnes choses ont une fin - ne signifie pas qu’on vous fait nos adieux. Bien au contraire. Loin d’une simple amourette de vacances qui se finit aussitôt la rentrée amorcée, ce clap de fin annonce, nous l’espérons de tout coeur, le début d’une belle et grande histoire entre vous et nous… On tenait déjà à vous remercier ! Vous étiez en congés, et vous avez quand même pris le temps de lire nos papiers, certainement parce que vous étiez interpellés au début (faut dire qu’on s’est un peu lâché sur la 1ère couv’), puis parce que vous avez vraiment eu envie d’en savoir davantage par la suite. On espère que vous avez retenu au final le message qu’on a voulu vous faire passer : vous pouvez reprendre le contrôle de votre épargne et décider de ce qu’elle finance. Ce n’est pas un scoop mais plutôt une invitation. Notre intention initiale était de provoquer en vous, au-delà de la prise de conscience, une envie de passer à l’action. On s’y est pris non pas façon “lavage de cerveau” et conditionnement intensif mais plutôt selon une approche douce orientée information, pédagogie et inspiration. Au travers de notre feuilleton estival, nous avons tenté de vous expliquer ce que recouvre l’épargne et ce qu’elle sert traditionnellement à financer quand on s’en tient aux recommandations de son conseiller bancaire, de son agent d’assurance ou de son conseiller en gestion de patrimoine. Nous vous avons également présenté les différents supports et produits de placement disponibles aujourd’hui sur le marché. Et ce, en tentant d’ouvrir vos chakras à des façons alternatives de faire fructifier votre argent et en vous proposant une affectation originale de vos euros vers des entreprises ou startups à impact social et environnemental positif, le tout sans renoncer au rendement qu’est légitime d’attendre tout investisseur en rémunération de son risque. Etape n°1 : savoir à quoi sert l’épargne pour les investisseurs en herbe et apprentis de l’épargne éco-responsableL’ignorance conduit souvent à des non choix ou des choix par défaut. Sachez que l’une des raisons d’être de gisemo est de déclencher l’envie de tester d’autres options financières pour mieux utiliser et gérer son argent. D’une manière générale, quand on prend le temps d’aligner ses actes avec ses valeurs, quand on agit en conscience, on parvient à s’extraire des élans moutonniers et autres instincts grégaires. On arrête de vivre en mode pilotage automatique et on se pose les bonnes questions pour aller vers plus d’authenticité, plus d’humanité. On ne vous cachera pas que ce comportement n’est pas spontané, surtout à l’heure du marketing tous azimuts et des réseaux sociaux omniprésents. De plus, il est souvent difficile de rompre avec les bonnes vieilles habitudes ou d’assumer une singularité clivante, parfois presque marginalisante vis-à-vis de son entourage. Si pendant vingt-ans, vous avez placé consciencieusement votre argent sur un Livret A, un PEL ou un fonds en euros, vous allez bien naturellement ressentir quelque résistance pour entendre que l’on peut faire mieux et différemment en votre for intérieur et parmi vos proches, surtout quand vos interlocuteurs traditionnels ne vous y ont pas invité. Le contenu de notre premier article allait précisément dans ce sens et jouait un peu le rôle de “poil à gratter”. Etape n°2 : comprendre que l’épargne éco-responsable génère des impacts positifs sur l’environnement et la société tout en dopant les rendementsNous, êtres humains, fonctionnons de telle sorte que nous exigeons souvent des preuves, des chiffres, des faits pour entendre raison sur un sujet nouveau ou quelque chose qui ne va pas de soi. Durant des années, il y a eu débat pour savoir si un portefeuille constitué d’actions de grandes entreprises cotées avec un faible engagement ESG sur-performait un portefeuille ISR. Il a fallu plusieurs études, statistiques et benchmarks pour démontrer l’effet positif de la RSE sur la performance d’une entreprise et, en rebond, sur l’efficience d’un portefeuille. A notre niveau, on fait un parallèle plus parlant pour illustrer l’évidence de l’investissement durable aujourd’hui : ceux qui choisissent de placer leur argent dans les solutions nécessaires pour sauver la planète et notre société, font non seulement un choix moral évident mais surtout un choix financier pertinent, tout comme ceux qui ont misé sur les communications ou le numérique depuis 30 ans. Dans notre 2ème article, nous nous sommes donc attachés à tordre le cou à cette idée reçue persistante selon laquelle il faut forcément choisir entre rentabilité et valeurs, entre performance et convictions, comme si les deux étaient incompatibles. Ce papier à visée pédagogique a également recensé les principales formes d’épargne éco-responsable existantes sur le marché Etape numéro n°3 : connaître les thématiques d’investissement de l’épargne éco-responsable et son rapport au tempsAu travers de 5 articles, nous vous avons proposé un panorama non exhaustif des sujets couverts par l’épargne verte et sociale, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à la solidarité en passant par l’économie circulaire, l’agriculture durable et le travail. En vous présentant des exemples vertueux de starts up qui pensent le monde différemment, de grandes entreprises pionnières qui, par leur culture prospective, ont un coup d’avance, de plateformes de crowdfunding qui donnent un coup de pouce à des projets ingénieux, nous avons souhaité vous faire réfléchir sur de nouvelles propositions de valeur. Les projets personnels que vous cherchez à financer – vos prochaines vacances au bout du monde, votre retraite, la scolarité de vos enfants, la rénovation de votre maison de campagne…- s’inscrivent dans des temporalités différentes. Certains exigent des liquidités immédiates, d’autres à moyen ou long terme, c’est là que nous intervenons. Épargner de façon éco-responsable est généralement synonyme de temps long. C’est du capital patient comme diraient les économistes. Si vous recherchez à “faire des coups” à court terme, ce n’est pas pour vous. Mais, a priori, si vous nous lisez, c’est que ces sujets font écho en vous et que vous préférez le bon sens humain au raisonnement des algorithmes de trading ! Etape n°4 : se convaincre d’y aller et prendre son élan, si besoin avec les conseils d’un coachAujourd’hui, vous ressentez une envie de passer à l’acte mais vous ne savez pas trop comment. Si on vous dit que gisemo est là pour vous accompagner, vous demandez à voir. Et vous avez raison, on ne se laisse pas conseiller par n’importe qui, n’importe comment, quand il s’agit d’argent. “Des preuves”, vous murmure votre cerveau gauche, tandis que votre cerveau doit vous invite à suivre votre instinct t à innover. Soyons clairs ! On n’a pas l’intention de rouler des mécaniques en vous disant que nous sommes les les cadors des salles de marchés, les champions de la vente à découvert, les “Mbappé” de l’effet de levier… En revanche, si l’on parle d’épargne éco-responsable, des placements sains et performants du temps long, on a notre mot à dire. Notre approche est basée sur la simplicité, le bon sens et la rigueur. Nous aimerions vous encourager à repenser votre rapport à l’argent dans la perspective d’un monde meilleur. Pour cela, nous vous proposons de partager notre expérience et nos compétences pour vous accompagner dans cette grande décision. Quand on se lance dans une opération de restructuration de ses placements et de réévaluation de ses produits d’épargne pour leur donner plus de tonus, de vie et de sens, on ne s’y prend pas à la légère ! Etape n°5 : Se lancer au bon momentLe timing est favorable.
D’abord, la rentrée rime souvent avec la remise à plat de ses finances. C’est le bon moment pour étudier (seul ou accompagné) comment booster votre épargne et réaliser, à votre rythme, une allocation de fonds plus verte, plus responsable, plus solidaire. Ensuite, et l’actualité politique récente ne fait que le souligner, l’engagement citoyen reste le principal levier pour exprimer votre voix, vos convictions quant à l’avenir de notre monde. A cet effet, l’épargne constitue un des moyens d’expression les plus puissants. Enfin, comme vous l’avez constaté, les solutions et thématiques d’investissement durables ne manquent pas et leur contribution à l’équilibre de notre société, à la pérennité de notre planète en font des opportunités financières de tout premier ordre. Donc, la question est plutôt de savoir quelles sont les causes auxquelles vous voulez vous attaquer en priorité et quels sont les solutions les plus adaptées pour vous, en fonction de vos projets, de votre sensibilité en matière de risque, etc… Alors, si vous hésitiez à concrétiser vos envies, n’attendez plus ! Engagez votre épargne. Et, si on peut vous faciliter ce déclic, vous savez où nous trouver ! A très bientôt sur www.gisemo.com pour prendre rendez-vous, se parler de vive voix en toute confiance et engagez votre épargne sur des voies plus raisonnées, plus visionnaires, plus enrichissantes. Nous vous attendons pour renforcer le noyau dur d’une nouvelle communauté d’épargnants responsables et développer ensemble une offre de plus en plus large, de plus en plus accessible, de plus en plus impactante. Prenez soin de votre épargne en misant sur les entreprises qui prennent soin de leurs employés9/1/2018 Vous allez nous maudire… Alors que vous profitez tranquillement de vos derniers jours de vacances, on va en quelque sorte vous remettre au taf de manière anticipée. “La paix !”, nous direz-vous. Oui, mais primo, on souhaite préparer vos neurones à la reprise, et deuxio, on voudrait partager avec vous les évolutions en cours dans le monde du travail. Selon le Lepac [1], 50% à 70% des métiers d’aujourd’hui auront disparu d’ici 2050. Ce chiffre secoue un peu, on vous l’accorde. Et personne ne sera épargné. Si les avocats, les comptables, les analystes de marché se croient à l’abri, ils se trompent ! L’arrivée de l’Intelligence Artificielle (IA) promet de révolutionner en profondeur de nombreux secteurs d’activité. Cela ne signifie pas que nous allons tous finir les doigts de pieds en éventail, à piloter un robot depuis une appli mobile. Loin de là ! Il faudra au contraire redoubler de finesse et d’agilité pour faire sa place dans le marché du travail en valorisant ses talents uniques. En écho, les grandes entreprises sont confrontées à des enjeux d’attractivité sans précédent. Une marque employeur ne repose plus sur des grilles de salaires alléchantes et un parcours de carrière bien balisé. Le CDI n’est plus le Graal, les 5 semaines de congés payés non plus, surtout pour les millennials [2] qui déroutent les recruteurs avec leurs aspirations utopiques et leur envie de “faire le bien” au travers de leur job. Nombre de quadras s’interrogent aussi sur le sens à donner aux dix heures - ou plus- qu’ils passent au bureau chaque jour. Les moins épanouis ou les plus exigeants d’entre eux envisagent de nouveaux horizons professionnels, parfois en rupture avec leur passé. Vous vous reconnaissez peut-être dans ce constat… Vous sentez que les choses bougent à l’intérieur et à l’extérieur de vous, mais tout cela vous semble un peu confus. Cet avant-dernier article de notre saga estivale vous explique comment soutenir l’émergence de nouvelles formes de travail et de création de valeur partagée et comment flécher votre argent vers les initiatives les plus visionnaires et audacieuses. [1] Laboratoire Indépendant d’Etudes Géopolitiques et Prospectives [2] Personnes nées entre 1980 et 2000, A.K.A génération Y Parce qu’on ne travaillera plus jamais comme avantDepuis longtemps, on croit que réussir ses études est un gage pour trouver un poste bien rémunéré avec les avantages qui vont avec. Petit retour en arrière: les chocs pétroliers de 1973 et 1979 ont déclenché plus de quarante ans de chômage massif et de crises, renforcé par la crise financière inédite de 2008. Le coût du travail jugé trop élevé et la rigidité du code du travail n’arrangent rien ! L’emploi à vie dans la même entreprise, le statut protégé des cols blancs et même la lutte des classes entre patronat et syndicat sont des réalités du passé. L’hybridation des parcours remplace aujourd’hui la linéarité, la flexibilité se substitue à la sécurité. Place à une succession de missions réalisées en mode indépendant ou contractuel. On pourra même faire des pauses dans sa trajectoire professionnelle pour réfléchir, se réorienter, créer, se former, etc. D’où l’idée pas si saugrenue, au passage, du revenu minimum universel... Wingzy, jeune startup prometteuse incubée au Schoolab, a bien saisi les mutations à l’œuvre en matière de culture d’entreprise et de gouvernance en remettant l'annuaire d'entreprise aux mains des employés. Cette interface ludique invite les collaborateurs d’une même entreprise à déployer leurs compétences, révéler leurs passions, leurs qualités et leurs valeurs, en les partageant sur leur profil interne. Alors que 49% des employés français ne se sentent pas reconnus en entreprise, cet outil leur permet de valoriser leurs potentiels, de se connecter plus facilement, voire de former des équipes projet de manière spontanée, en dehors de la hiérarchie. Wingzy est une chance pour les collaborateurs de faire vivre leur créativité. Les premiers utilisateurs revendiquent déjà avoir "adopté le réflexe Wingzy". Mentionnons également la start up Switchcollective qui propose un programme d’accompagnement à ceux et celles qui se sentent un peu paumés et qui souhaitent savoir où ils en sont dans leur parcours et où ils souhaiteraient aller en fonction de leurs compétences et expériences. Switchcollective, c’est un peu un bilan de compétences 3.0 avec des formations à la clé et surtout un booster de confiance pour franchir le cap. Et à ceux qui rêvent de devenir “slasher”, Switchcollective se propose d’accompagner vos élans ! [3] Une personne, plusieurs emplois « multi-casquettes ». Les slashers veulent avant tout faire coïncider le mieux possible leur vie privée et leur vie professionnelle. L’entreprise se fait plus vertueusePour beaucoup, une entreprise est une machine à faire de l’argent, d’abord pour ses actionnaires, et qui manifeste peu d’empathie pour ses salariés. Cette image d'Épinal est persistante. Et pour cause ! Ce modèle a dominé une grande partie du 20ème siècle. Un nouveau terme émerge depuis peu les média dans le cadre de la loi PACTE: l’entreprise à mission. L’objectif des promoteurs de l’entreprise à mission est de mieux traduire juridiquement ce qu’est – ou ce que devrait être – une entreprise. Visant à se substituer à la société anonyme caractérisée par son but essentiellement lucratif, l’entreprise à mission se définit comme un collectif dynamique de création de valeur partagée sans toutefois affaiblir l’action managériale. Elle prend en compte les enjeux sociétaux et environnementaux dans sa stratégie et offre une gouvernance équilibrée à l’ensemble de ses parties prenantes. Vous vous souvenez de la Camif, le célèbre catalogue de vente par correspondance pour les instituteurs ? Après être passée au bord de la faillite en 2008, la Camif est sortie du gouffre et devenue pionnière de ce nouveau statut. Un bel exemple inspirant ! Aujourd’hui, sous la pression croissante des salariés, des ONG et autres observateurs externes, les entreprises sont encouragées à exprimer leur raison d’être. Sans tomber dans le “mission washing”, les entreprises tentent d’améliorer leur politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE), leur programme diversité ou handicap. Selon une étude de Reputation Institute, Seb, Décathlon et Bic arrivent en tête du classement RepTrack 2017. En fait, ces entreprises sont perçues comme des organisations dotées d’une bonne gouvernance, facilitatrices d’engagement citoyen, et où il fait bon travailler. Plus généralement, l’étude nous apprend que les Français sont de plus en plus exigeants à l’égard du rôle des entreprises, et qu’au delà du simple profit, ils attendent qu’elles génèrent de la rentabilité de manière éthique, honnête et transparente. Rien que ça ! Pour s’engager via son épargneCertaines sociétés de gestion engagées (si si, y’en a… et c’est peut-être parce que ça représente aussi de sérieuses perspectives de rentabilité financière !) ont élaboré des fonds thématiques autour du travail. Elles sont potentiellement accessibles via votre contrat d’assurance vie ou votre PEA. On peut citer Sycomore qui propose avec “Happy at work” un fonds dédié aux entreprises qui ont les pratiques de gestion des ressources humaines les plus vertueuses. On peut parler également de Mirova, par ailleurs pionnier de la finance verte, qui, dans son fonds “insertion emploi”, finance des organismes à visée solidaire via France Active à hauteur de 10% maximum et sélectionne pour les 90% restant des entreprises compatibles ISR s’engageant à embaucher dans les 3 ans en France. Autre solution, financer le monde des startups qui foisonne d’idées et de créativité quand il s’agit de changer l’ordre établi. La plateforme de crowdfunding bretonne Wedogood a eu l’idée originale, dès 2013, de faire financer des projets à impact social ou environnemental au travers d’un mode de rétribution original, les royalties. Le porteur s’engage à reverser une partie de son chiffre d’affaires aux investisseurs, pendant une durée déterminée. Les co-fondateurs de Wedogood souhaitent non seulement faire le bien autour d’eux mais également au sein de leur start up en adoptant des méthodes de management “Feel good”. On aime le côté vertueux du projet dans sa globalité. Vous aussi, vous rêvez de voir les entreprises se libérer, vous avez envie de soutenir des organisations qui ont trouvé leur “pourquoi” ? Alors, n’attendez plus et financez les entreprises, petites ou grandes, porte-drapeau d’un monde du travail durable et respectueux des hommes (et femmes) ! Trois inspirations pour la route, à partager avec vos (derniers) voisins de serviettessLe Marc Toesca de la semaine: Talkin’bout a revolution par Tracy Chapman
https://www.youtube.com/watch?v=SKYWOwWAguk Le Droit de réponse de la semaine : “Ne dites pas à ma mère que je suis bienveillant, elle croit que je suis un killer” par Laurent Barthélemy, CEO, ijustvalue https://fr.linkedin.com/pulse/ne-dites-pas-à-ma-mère-que-je-suis-bienveillant-elle-croit-laurent Le VHS de la semaine : La Firme de Sydney Pollack, 1993. Souvenez-vous de Tom Cruise pris au piège d’un cabinet d’avocats sans foi ni loi http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8305.html Il vous tardait de retrouver nos conseils en mode cash et un poil décalé ? Rassurez-vous, nous avons encore un (tout) petit bout de chemin à faire ensemble avant la rentrée et nous nous en réjouissons. Les vacances riment souvent avec bonne bouffe, celle qui nous rappelle nos grand-mères, qui sent bon le terroir de nos campagnes, celle qui met à l’honneur des ingrédients bruts et sains, parfois oubliés, celle qui a le pouvoir de rapprocher les coeurs ! Cette cuisine là ne se trouve pas dans les fast foods et autres enseignes de restauration rapides et ne s’approvisionne pas dans les grandes centrales de distribution. Aujourd’hui, on a envie de partager avec vous quelques réflexions sur la manière de soutenir efficacement une alimentation simple, saine et équilibrée et, en filigrane, promouvoir une agriculture durable. Sans être un aficionado de l’orthorexie [1] ni un accro du véganisme, on aspire tous à vivre mieux, plus longtemps et en bonne forme. Cela passe notamment par ce qui se trouve dans notre assiette. Pourtant, depuis quelques années, les scandales alimentaires font régulièrement la une des journaux. Vous vous souvenez certainement de l’affaire des contaminations à la dioxine dans des élevages de porcs en Irlande, dans la fabrication de mozzarella en Italie et dans la production de farines pour le bétail. On se rappelle aussi de l’épidémie de la vache folle au début des années 2000 en Grande-Bretagne puis en France, de l’intoxication d’une quarantaine de personnes par la bactérie du E-coli et, plus récemment, de la contamination de lait infantile par la salmonelle. De la sécurité alimentaire à l’agro-écologie, il n’y a qu’un pas. Pas besoin d’attendre une autre crise pour comprendre que les méthodes d’agriculture intensive orientées principalement sur le rendement ont des conséquences dévastatrices sur la terre et les hommes. Pas besoin d’avoir fait une thèse en biologie moléculaire pour comprendre que les conditions d’élevage et d’abattage des animaux ont un effet sur la viande que nous ingérons et que la standardisation ou pire la modification génétique des semences aura probablement des effets pervers sur notre santé. [1] Manger droit” ou ensemble de pratiques alimentaires caractérisées par la volonté obsessionnelle d’ingérer une nourriture saine et le rejet systématique des aliments perçus comme malsains. L’agro-écologie et le bio, bien au delà de l’effet de modeVous aussi en sortant du bureau, vous allez récupérer votre panier bio issu de la meilleure AMAP de votre région ou chez le primeur du coin ? Vous aussi vous vous attardez le dimanche matin sur les étals du marché des produits locaux de votre quartier ? Vous relisez trois fois la composition d’une soupe déjà prête avant de l’acheter ? L’agro-écologie propose de fournir des réponses aux défis de la sécurité alimentaire, de la nutrition et du changement climatique. Nourris par la philosophie de Pierre Rabhi, nous croyons à un nouveau système alimentaire durable et une agriculture raisonnée et résiliente. Et nous ne sommes pas les seuls. Connaissez-vous Rutabago et Agriloops ? Rutabago – joli clin d’oeil à un légume malheureusement trop longtemps déconsidéré - propose des paniers bio prêts à cuisiner avec des ingrédients frais, variés livrés à domicile pour un nouveau mode de consommation écologique et socio-responsable. Le credo des trois co-fondateurs : la nourriture saine doit être la norme et non l'exception. Rutabago, c'est déjà 40 000 repas bio qui ont été livrés depuis le lancement, 2 tonnes de gaspillage alimentaire évités, 200 familles dans le besoin qui ont eu accès à des produits biologiques chaque semaine via une épicerie solidaire, de nombreux producteurs rémunérés au juste prix, etc… Après une première campagne de crowdfunding très réussie en 2017 puisque 150% de l’objectif initial de levée avait été atteint, Rutabago récidive avec une 2ème campagne. En ce moment, vous pouvez leur donner un coup de pouce sur www.lita.co. Nous, on fonce ! Maintenant, regardons ce qui se passe du côté des produits de la mer. La moitié provient de l’aquaculture. Depuis les années 80, la demande en crustacés dans les pays développés a entraîné une intensification de la culture de la crevette, et ce faisant, la destruction des mangroves et l’utilisation massive d’antibiotiques. La crevette qui arrive dans notre assiette est bourrée de substances nocives, a voyagé des milliers de kilomètres et, au final, n’a le plus souvent que peu de qualités gustatives. Qu’à cela ne tienne, Agriloops s’est fixé pour objectif d’offrir des crevettes ultra-fraîches élevées dans des fermes où la traçabilité est garantie et qui, cerise sur le gâteau, combinent l'élevage des crevettes avec le développement de légumes bio selon les méthodes aquaponiques. Alors, êtes-vous prêt à aider cette jeune entreprise qui cherche à financer son premier prototype aquacole ? Même les poids lourds s’y mettent !C’est un fait, les grandes enseignes s’activent pour intégrer dans leur offre des labels bio et des produits issus de l’agriculture durable. Même si elles ne le font pas que pour des raisons éthiques, la chasse aux de parts de marché oblige, c’est le résultat qui importe. En début d’année, le groupe Danone a annoncé qu’il faisait sa révolution bio. Après avoir lancé les 2 Vaches, la filiale bio dans l’ultra frais, le géant de l’agro-alimentaire propose désormais 6 gammes bio pour les laits, les infusions, les jus de fruits et les yaourts. Danone va même plus loin en s’engageant à indiquer d’ici 2019 la valeur nutritionnelle de ses produits au travers d’un “nutri-score”. Quand les grandes enseignes du secteur agro-alimentaire flairent les petits…Il est également intéressant d’observer le jeu des grandes enseignes qui, pour “bio-logiser” leur offre, nouent des partenariats avec de jeunes entrepreneurs talentueux. Ainsi, après avoir successivement acquis Greenweez en 2016 et So.bio le mois dernier, Carrefour lorgne du côté de starts up ingénieuses qui proposent, par exemple, des recettes de cookies à base de farine fabriquée avec du pain rassis, qui implantent des potagers urbains verticaux ou encore qui livrent des paniers-repas à cuisiner avec des ingrédients bio, locaux et de saison. On n’arrête pas le progrès… Et du côté du crowdfunding, il se passe quoi ?La spécialisation des plateformes de financement participatif est sans borne. Aux commandes de Blue Bees, le médiatique et engagé Maxime de Rostolan, fondateur des Fermes d’Avenir, a voulu créer un lien direct entre des projets innovants et des socionautes partageant les valeurs de l’agriculture durable. Sur Agrilend, vous aidez les agriculteurs à faire face aux défis climatiques et énergétiques et soutenir le développement de leur exploitation. Vous pouvez faire pousser votre épargne en prêtant entre 3 et 7% en fonction du risque du projet. Dans un autre genre, Miimosa s’adresse aux personnes soucieuses d’aider des associations, des coopératives, des commerces de proximité, des restaurateurs… à développer leur projet via un don avec contrepartie ou un prêt rémunéré. Parce que nous sommes ce que nous mangeons, vive le concept “de la fourche à la fourchette” !Ne trouvez-vous pas qu’il y a un paradoxe dans nos sociétés contemporaines entre d’un côté l’apologie du transhumanisme, promesse faite à l’homme “augmenté” d’une vie éternelle et la malbouffe entraînant de graves maladies civilisationnelles ? A cette question, on vous répondra qu’une partie de la réponse se trouve dans le militantisme et l’engagement. Il y a un militantisme que nous qualifierons de scientifique. Vandana Shiva, baptisée la “Ghandi des semences”, lutte pour préserver les graines et éviter toute modification génétique à l’aide des biotechnologies. En France, il existe aussi des associations de défense des semences issues de variétés libres de droit. Ce militantisme est essentiel si nous voulons maintenir la biodiversité ainsi qu’une alimentation riche et diversifiée. Et puis et surtout, il y a le militantisme ordinaire, celui que vous, nous, l’homme de la rue pouvons faire vivre au quotidien en étant plus sélectifs dans nos achats, notre style alimentaire, nos choix de consommation. Bien manger est un droit à la portée de tous. Et comme vous le savez désormais, on peut utiliser son épargne pour faire bouger les lignes. Alors, parce que notre santé et notre planète en dépendent, soutenons des entreprises et projets qui nous régalent immédiatement et nous préservent à long terme … tels les bons petits plats de nos grand-mères ! Trois inspirations pour la route, à partager avec vos voisins de serviettesLe Marc Toesca de la semaine: Tryo – L’hymne de nos campagnes, 1998
https://www.youtube.com/watch?v=srb0lAK5wbA Le VHS de la semaine : à voir ou à revoir “Soleil vert”, film culte de Richard Fleischer sorti en 1974 https://vimeo.com/234852979 Pour le plaisir des papilles : si vous avez la chance de passer vos vacances en méditerranée du côté de l’Ile Singulière, faites un stop gourmand à “l’Essentiel” (292 promenade du Lido à Sète), une cuisine identitaire, inventive et engagée, soucieuse de la qualité des produits et qui prend le temps de les cajoler pour mieux nous régaler : une tuerie ! https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g660465-d14087420-Reviews-L_Essentiel-Sete_Herault_Occitanie.html?m=19905 A l’heure où vous êtes en train de faire trempette dans les eaux bleues de la Méditerranée ou d’explorer les fonds marins au large de Bali, vous avez peut-être eu la mauvaise surprise de rencontrer des objets flottants parfaitement identifiés : des bouteilles d’eau, des tubes de crème solaire, des couches-culottes, des sachets de chips et même des préservatifs… Intrusifs, les polymères sont partout, y compris dans les océans où ils représentent 80 000 tonnes de déchets dans le seul Pacifique. Cramponnez-vous à votre transat : 1 000 milliards de sacs plastique sont utilisés dans le monde tandis qu’un million de bouteilles en plastique sont vendues chaque minute ! La liste des déchets et des comportements humains et industriels qui détériorent nos écosystèmes, nos sols agricoles, notre biodiversité … est longue. L’urgence est palpable. Une espèce disparaît en silence toutes les 20 minutes ! Parmi quelques exemples marquants et parlants, on peut évoquer le dragage du sable qui sert à fabriquer le béton, responsable à lui seul de la destruction de 70% du littoral de la planète, la pollution des nappes phréatiques par les nitrates, l’utilisation de glyphosate dans les cultures, les centrales électriques alimentées par les énergies fossiles, l’extraction des métaux rares pour combler nos besoins de high tech… Un Plan national pour la biodiversité a été lancé le 4 juillet dernier pour faire de la biodiversité un objectif prioritaire au niveau français, européen et international et protéger la nature avec un grand “N”. Comment chacun d’entre nous peut-il renforcer cet élan politique et agir au quotidien, en particulier via le placement de ses économies dans des éco-entreprises pas seulement intéressées par le profit ? Ciblez les greentech, un investissement d’avenirEn France, de nombreuses jeunes pousses ont vu le jour dans le secteur des cleantech et de l’économie circulaire. Chouchoutées par l’Etat, les villes et les incubateurs, les starts up vertes proposent des solutions intelligentes face aux enjeux environnementaux. On vous emmène en Italie pour vous raconter la belle histoire de Novamont, société leader du secteur des produits bioplastiques entièrement biosourcés, biodégradables et compostables, qui opère également en France. L’idée est née quand l’un des fondateurs s’est aperçu que les restes alimentaires, qui remplissent un tiers de nos poubelles, partaient dans les décharges au même titre que tous les autres déchets. Une expérimentation pionnière a eu lieu, dès 2012 à Milan, pour tester une filière de collecte et de valorisation entièrement dédiée aux déchets alimentaires. Cette opération a démontré que l’un des pré-requis pour son succès était de mettre à disposition des sacs plastiques biodégradables, car sans cela, la collecte n’aurait eu aucun sens. Novamont entend promouvoir un nouveau modèle de bioéconomie dans le respect du vivant. Même si Novamont ne recherche pas actuellement d’investisseurs, cela donne envie de soutenir des initiatives qui s’inscrivent dans la même lignée. Des starts up qui ont plus d’un tour dans leur sac (bio)plastique !On a aussi envie de vous parler de Yoyo, une jeune entreprise bordelaise qui veut rendre sexy le tri du plastique grâce à un système de récompenses. Son fonctionnement est simple: le site web met en relation des particuliers - des “trieurs”- et des commerçants appelés “coaches”. En s’inscrivant en ligne, le trieur reçoit de son coach un sac en plastique recyclé destiné à contenir tous les emballages plastiques. Les sacs ainsi collectés sont réinjectés dans un circuit de production. Le tour est joué ! Le plastique est recyclé. Et le trieur gagne des points qu’il peut ensuite échanger sur la boutique en ligne de Yoyo (panier bio, cours de yoga, billet de cinéma…) Toujours sur la thématique de la collecte et du tri des déchets, on pense à Loveyourwaste, “une solution globale pour repenser les déchets alimentaires : les réduire en amont et mieux les recycler en aval” nous explique Juliette Franquet, co-fondatrice et directrice générale. Concrètement, tous les acteurs qui produisent des biodéchets notamment les restaurants d’entreprise, les cantines scolaires, les maisons de retraite qui produisent par définition de nombreux déchets organiques, sont encouragés et accompagnés pour leur récupération (620 tonnes par an) et leur transformation en biogaz via le procédé de méthanisation (93 000 m3 de biogaz générés). De notre point de vue, le petit supplément d’âme de Loveyourwaste réside dans sa vocation pédagogique à travers leur offre de formation, d'étude et communication. Le grand public, séduit par l’idée, a déjà aidé la start up à lever plus de 170 000 euros. Rassurez-vous, un autre tour de table est en cours. Vous ne serez pas en reste ! Une PME exemplaire loin des radars médiatiques engagée pour le “made in France”Autre exemple vertueux, cette fois-ci, du côté d’une PME déjà bien installée dans le paysage : Papeco, 60 employés, 13 M€ de chiffre d’affaires. Ce papetier, dont le premier site de production date de 1928, fabrique et transforme du papier d’essuyage de ouate de cellulose à partir du recyclage de papier de bureau (feuilles A4) récolté localement afin de réduire les transports et les émissions de CO². Le recyclage se fait sans désencrage, ce qui permet de limiter l’utilisation de produits chimiques. Papeco se décrit comme une entreprise “citoyenne et responsable” avec plus de 75 % de ses achats effectués auprès de PME françaises. Seuls 3% des achats sont effectués hors Europe. Papeco est à ce jour le dernier papetier spécialisé dans le recyclage dont le capital 100% français est détenu en totalité par les salariés. C'est aussi le papetier le plus engagé dans la réduction de son empreinte environnementale. L’objectif étant d’être autonome en énergie et neutre en émission CO² sous 10 ans. Coup de chapeau à Papeco et que ses bonnes pratiques fassent le buzz auprès d’autres acteurs de la filière … et au-delà ! L’eau, la vie !Pour les fans du crowdfunding, allez jeter un œil sur Ekosea, une plateforme de financement participatif entièrement dédiée à la mer et à l’environnement. Les fans de glisse, de sports nautiques ou tout simplement les amoureux des fonds sous-marins seront servis ! On aime la variété des projets à soutenir: des innovations techniques pour fabriquer des ancres écolos, développer des applis pour des marins non-voyants en passant par la promotion des femmes dans le nautisme au handisurf, il y a de quoi faire ! On aime la simplicité de fonctionnement de Ekosea : vous choisissez votre projet coup de cœur, vous donnez ce que vous voulez et en échange, vous recevez une petite contrepartie matérielle, proportionnelle à votre soutien… Petit coup de coeur du moment, Gawood Surfboard, qui propose divers surfs en bois biosourcés ou des stages pour carrément construire soi-même sa planche. A vous qui aimez notre Terre-mère Gaïa, vivez mieux votre argent !Il y a aujourd’hui tellement de façons de construire son patrimoine financier en investissant pour un avenir durable. Quelle que soit la façon dont vous envisagez de flécher vos euros - investissement dans des actifs forestiers, des fonds verts, des green bonds [1], souscription au capital de starts up de l’économie bas carbone…, l’important, une fois encore, c’est de passer à l’acte. La plupart des banques disposent (plus qu’elles ne proposent), dans leur gamme de produits de placement, différents livrets ou produits de placement dont les sommes sont investies dans des entreprises responsables ou des projets en faveur de la protection de l'environnement ou de la lutte contre la pollution. Les plateformes de crowdfunding complètent largement l’offre. Donc, vous avez la possibilité de trouver le type de support qui vous convient. Vous pouvez même bénéficier directement des retombées en soutenant des initiatives d’entreprises situées près de chez vous et profiter du double effet “kisscool” : vous faites fructifier votre argent en améliorant votre environnement direct ! [1] Le principe d’un green bond est qu’une entreprise, une association ou une organisation internationale émet une obligation sur les marchés financiers afin de financer un projet ou une activité à bénéfice environnemental. Trois inspirations pour la route, à partager avec vos voisins de serviettesLe droit de réponse de la semaine : “Le Scénario Zero Waste: Zéro déchet, zéro gaspillage” de Flore Berlingen, éditions “Rue De L'echiquier”, 2014
https://livre.fnac.com/a7724442/Collectif-Le-scenario-zero-waste Le Marc Toesca de la semaine : “When you gonna learn ?”, Jamiroquai, 1993 https://www.youtube.com/watch?v=eo7iwlMFPrM Le 3615 de la semaine : les photos de Thierry Suzan sur les splendeurs de la Planète http://thierrysuzan.com/ D’ailleurs, si vous passez du côté de Verdun cet été, ne ratez pas l’exposition “La beauté sauvera le monde” http://www.tourisme-meuse.com/fr/agenda-des-sorties/F939002504_exposition-la-beaute-sauvera-le-monde-verdun.html Vous attendiez notre rendez-vous hebdomadaire avec impatience, comme le Spritz de fin de journée ? Cela nous fait chaud au coeur, sans mauvais jeu de mots par ces températures caniculaires ! On vous espère frais et dispo et plus motivé que jamais pour en apprendre davantage sur l’épargne éco-responsable. Aujourd’hui, vous l’aurez sans doute déjà compris, on s’intéresse à la solidarité. En 2015, 193 États membres de l’ONU ont rédigé une feuille de route universelle et défini des Objectifs de Développement Durable (ODD) à horizon 2030. Ceux-ci visent spécifiquement les populations, la planète, la prospérité et la paix. Mais, parmi toutes ces priorités, la première reste l’humain. Saviez-vous que dans le monde, 800 millions de personnes vivent encore sous le seuil de l’extrême pauvreté, c’est à dire avec moins de 2 dollars par jour ? Plus près de nous, la France compte un peu moins de 9 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté selon la définition de l’INSEE. Comment accepter de tels chiffres ? Certains préfèrent faire la politique de l’autruche tandis que d’autres décident d’agir. Avez-vous déjà entendu parler de Muhammad Yunus, le père de la microfinance [1] qui a remporté le Prix Nobel de la Paix en 2005 ? Il est assez incontournable sur le sujet car il a créé un outil révolutionnaire, pour aider les populations pauvres, principalement dans les pays du Sud, à gagner leur vie et s’autonomiser. Comment ? En proposant des prêts de faibles montants à des agriculteurs, des éleveurs, des petits commerçants, des artisans pour les aider à acheter du bétail, des semences, des biens et des équipements. Le but ? Qu’ils puissent développer des activités génératrices de revenus dans la durée et améliorer leurs conditions de vie et celles de leur famille. Si on vous dit qu’avec notre épargne, on peut nous aussi contribuer à modifier la donne sans renoncer au rendement, ça vous donne envie d’en savoir un peu plus ? [1] La microfinance fournit un ensemble de produits financiers aux personnes exclues du système financier classique ou formel. Pour en finir avec la pauvreté, investissez dans des fonds à visée sociale Comme on vous l’a expliqué dans le 2ème article, les fonds dits solidaires investissent 90% à 95% de leur actif dans des supports classiques (actions, obligations) sélectionnés selon une approche ISR, et entre 5 et 10 % de l’actif dans des entreprises solidaires, permettant ainsi d’ajouter un impact social à l’épargne. Vous devriez désormais être incollable sur le sujet. Attention à ceux qui ne suivent pas, on a les noms ! Du côté des banques éthiques, on pense tout naturellement au Crédit Coopératif qui propose une gamme de fonds solidaires mettant à disposition des entreprises d’utilité sociale de la dette à taux préférentiel. La vieille banque mutualiste sait de quoi elle parle car cela fait plus de 35 ans qu’elle oeuvre au service de l’économie sociale et solidaire. Et elle affiche pas moins de 17 labels Finansol, label qui distingue les produits d’épargne solidaire des autres ! Mais du côté des banques traditionnelles, on s’implique aussi. BNP Paribas, par exemple, participe depuis de nombreuses années au financement des institutions de microfinance (IMF), l’équivalent de petites banques locales qui prêtent aux plus défavorisés. Grâce aux fonds solidaires gérés par BNP Paribas Asset Management, vous pouvez vous aussi participer au financement de la microfinance, en France et à l’international. En investissant dans ces fonds, vous soutenez en France deux organismes, l’ADIE et Initiative France, permettant à des personnes exclues du marché du travail de remettre le pied à l’étrier au travers de la création de micro-entreprises. Les fonds solidaires à l’international soutiennent, pour leur part, des acteurs de la microfinance tels qu’Oxus ou la société de gestion suisse-allemande leader en matière d’impact investing responsAbility. Au delà de la microfinance et du soutien à l’entrepreneuriat, gardez en tête qu’il existe d’autres thématiques d’investissement relatives à la solidarité comme, par exemple, l’hébergement de personnes dépendantes, l’accès à la santé, le maintien de l’autonomie, l’accès à l’emploi… Ne vous censurez donc pas ! Une remarque en passant… Comme on ne touche pas de commission pour faire la publicité de BNP Paribas ni d’aucune autre banque d’ailleurs, on vous conseille de découvrir d’autres solutions de placements solidaires comme par exemple la MAIF, vous savez… l’assureur militant. Engagez-vous aux côtés des entrepreneurs de l’innovation socialeVous vous souvenez du financement participatif ? Nous avions listé quelques plateformes de crowdfunding dans notre 2ème article, mais omis une initiative majeure en la matière. Deux trentenaires aussi bienveillants que brillants ont lancé, en 2014, 1001Impact.com devenu Lita.co. “Notre leitmotiv est de démocratiser la finance solidaire, et ainsi de permettre à chacun d’investir une partie de son épargne dans des entreprises qui ont du sens !”, nous précise Julien Benayoun, un des deux cofondateurs. Cette plateforme de crowdfunding en equity est consacrée à l'investissement à impact social positif. Elle a déjà collecté 12 millions d’euros qui lui ont permis de financer 49 entreprises ayant créé 3 650 emplois ! Seule une défaillance d’entreprise a été constatée à ce stade. Lita.co, c’est aussi plus de 3 000 particuliers qui ont investi sur la plateforme avec ticket minimum de 100 euros. Il y a en a pour tous les goûts, de l’accompagnement de personnes âgées, à la restauration solidaire et inclusive en passant par des applications éducatives à l’insertion des handicapés. On ne saurait trop vous conseiller d’aller faire un tour sur Lita.co pour passer au crible tous les projets à financer, autant d’occasions d’assouvir la soif d’engagement qui sommeille en vous. On attire, par ailleurs, votre attention sur le fait que l’assureur Aviva via son fonds Aviva Impact Investing France, géré en partenariat avec INCO, financeur solidaire d’entreprises sociales, a noué un partenariat innovant avec Lita.co. Pour 1 euro investi via la plateforme de financement participatif, le fonds Aviva Impact Investing France investit 1 euro dans les projets qui auront été validés par le comité d’investissement du fonds. Comme on avait eu l’occasion de le souligner dans notre 2ème papier, ce type d’investissement est assez risqué. On mise avec une maîtrise limitée sur le succès de l’entreprise, qui deviendra ou pas une future pépite et à plutôt à long terme. Il est donc préférable de placer l’argent dont on n’a pas besoin. Un pari de conviction en quelque sorte ! Avoir le beurre et l’argent du beurre (mais on laisse la crémière tranquille !)Au terme de ce petit laïus, est-ce que vous avez une idée de ce qu’est le retour social sur investissement ? Il s’agit d’un indicateur apparu il y a quelques années aux Etats-Unis, puis qui a été formalisé en Grande-Bretagne et promu plus récemment en France par l’ESSEC, l’une des trois meilleurs écoles de commerce françaises. Ce cadre d’analyse permet de qualifier, d’évaluer et de valoriser l’impact social créé par une organisation pour un montant d’investissement donné. Il inclut les coûts et les bénéfices à la fois sociaux, environnementaux et économiques. Notre conseil du jour est le suivant : quand on sélectionne un placement, il ne faut pas seulement se focaliser sur le couple rentabilité/risque mais aussi sur ce qu’un euro investi génère en termes d’impact social. Dit autrement, on peut équilibrer ses attentes entre performance économique et performance sociale. Capito ? Construisons avec notre épargne un monde où tout le monde a sa placeLoin de s’en réjouir, on constate que les défis et les enjeux liés au développement et à l’avenir sont des opportunités d’investissement. On ne saurait trop vous encourager à être plus curieux, créatif et ouvert ! Sortez de votre zone de confort et repensez la définition de la solidarité. On vous en propose une que nous affectionnons particulièrement, à l’origine de la Social Valley créée aux Philippines par Tony Meloto : “less for self, more for others, enough for all” [2]. Sur ce, on vous dit à la semaine prochaine et on vous laisse sur une citation qui n’est pas étrangère à la création de gisemo : "Tant qu'un homme pourra mourir de faim aux portes d'un palais où tout regorge, il n'y aura rien de stable dans les institutions humaines", Eugène Varlin, 1868. [2] "Moins pour soi, plus pour les autres, suffisamment pour tous" Trois inspirations pour la route, à partager avec vos voisins de serviettesLe Marc Toesca de la semaine : “Les enfoirés” par Coluche & co
https://www.youtube.com/watch?v=TjE6i8X3Uf8 Le 3615 de la semaine : SOCIALTER, le média (aussi disponible en presse) qui s’impose dans la veille sociale et environnementale http://www.socialter.fr/fr Le droit de réponse de la semaine : “Inégalités”par Anthony B. Atkinson, directeur de recherche et père spirituel de Thomas Piketty - Editions Points https://www.babelio.com/livres/Anthony-B-Atkinson-Inegalites/807520 Toujours fidèle au poste… pas trop loin de la jolie plagiste ou du maître nageur ? Nous sommes ravis de vous retrouver pour ce 3ème volet de notre série estivale sur l’épargne éco-responsable. Désormais, et grâce à notre 2ème article, vous savez que vous avez le pouvoir de changer un peu, beaucoup, passionnément le monde avec votre argent. Grande nouvelle donc, plus besoin d’attendre les élections pour se faire entendre. Dans le nouveau monde qui est en train de voir le jour, notre carte bleue et notre épargne ont plus de pouvoir qu’un bulletin de vote ! Chaque jour, dans les médias, au bureau et même en vacances sur la plage, on nous rappelle que l’on peut faire un petit geste pour la planète. Par exemple, en triant ses déchets à la source, en utilisant des éco-cups, en n’enterrant pas ses mégots sous le sable, en réduisant son temps sous la douche (sauf éventuellement quand on est plusieurs…), en se déplaçant en vélo-partage… Bref, nous sommes tous concernés par le réchauffement climatique et la transition énergétique. Et, nous avons aussi tous la capacité de promouvoir des solutions d’avenir prometteuses en prêtant ou en réalisant des investissements dans des entreprises, petites ou grandes, innovantes, voire disruptives. Le vieil adage, “en France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées” reste plus vrai que jamais ! “Notre maison brûle…Des chiffres valent mieux que de longs discours. Selon le GIEC [1], pour espérer limiter à 2 degrés le réchauffement climatique d’ici à 2100, il faut réduire de 70% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Et par conséquent, multiplier par quatre les énergies renouvelables (ENR). Point info : une énergie est dite renouvelable lorsqu'elle provient de sources que la nature renouvelle en permanence (soleil, vent, marée…), par opposition à une énergie non renouvelable dont les stocks s'épuisent (charbon, pétrole…). Les pays les plus pollueurs de la planète, au premier rang desquels la Chine, soufflent le chaud et le froid. Sur un total d’investissements dans les ENR de 333,5 milliards USD au niveau mondial en 2017, la Chine a contribué, à elle seule, à hauteur de 133 milliards USD. Mais, de manière paradoxale, elle reste le premier producteur et consommateur mondial de charbon. En un an, la Chine en brûle à elle seule autant que tous les autres pays du monde réunis. De l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump a décidé de sortir les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le Climat. Dans notre cher hexagone, nous avons eu la (mauvaise) habitude de disposer d’une énergie abondante et bon marché. Du coup, nous sommes peu sensibilisés à la question de la réduction des dépenses énergétiques. Ne tombez pas de votre chaise, si nous continuons à vivre au même rythme de croissance, nous aurons besoin de l’équivalent de deux planètes en 2030 d’après les prévisions du WWF [2]. [1] Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat [2] World Wildlife Fund … mais nous (ne) regardons (plus) ailleurs”Extrait du discours de Jacques Chirac, assemblée plénière du Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg 75% de l’électricité produite en France provient du nucléaire. D’ici 2030, 40% de l’électricité produite en France proviendra de sources intermittentes comme le vent ou le soleil. Savez-vous qu’il existe des alternatives “écolos” à EDF ? Enercoop est le premier fournisseur à proposer une production d’électricité 100% renouvelable (hydraulique, éolien, biomasse, photovoltaïque) qui repose sur un approvisionnement auprès de producteurs d’énergie locaux. Grâce aux circuits courts, Enercoop assure aucune déperdition. De statut coopératif fonctionnant selon le principe d’une personne égale une voix, ce projet citoyen s’est fixé pour objectif de garantir l’accès à l’énergie pour le plus grand nombre (plus de 50 000 clients déjà avec un objectif de 150 000 en 2020). Vous pouvez ainsi souscrire à des parts de la coopérative et devenir à la fois client et sociétaire. Autre choix possible: investir dans Schneider Electric. Les grandes entreprises cotées peuvent aussi évoluer dans le bon sens ! Schneider Electric s’est engagé dans les initiatives collaboratives mondiales EP100 et RE100 du Climate Group. Le groupe s’est fixé pour objectif d’utiliser 100% d’électricité renouvelable d’ici 2030. Schneider entend prendre le leadership d’un modèle énergétique plus décarboné, décentralisé et numérique. On a envie de leur donner du crédit car le groupe avait été précurseur, en lançant dès 2011, un programme d’accès à l’énergie baptisé BipBop. Celui-ci visait trois objectifs: le développement d’une offre de nouvelles solutions de distribution de l’énergie, la mise à disposition de ressources financières pour favoriser la création d’entreprises innovantes dans le secteur de l’énergie et la formation de jeunes défavorisés aux métiers de l’énergie. Par un simple coup de fil, vous pouvez changer de fournisseur d’électricité. Et par un simple clic (ou presque), vous pouvez financer une entreprise à mission et soutenir son engagement. Preuve que pour leur commercialisation, comme pour leur financement, les grands groupes ne bénéficient plus d’une situation dominante ni de rente et qu’ils ne sont plus à l’abri d’une éventuelle ubérisation. Et bim ! Au delà des entreprises engagées, que font les starts up pour la planète ?S’il y a bien un secteur d’inspiration pour les jeunes pousses, c’est celui de l’énergie au sens large. Dans la même veine que le plan Borloo pour électrifier l’Afrique en 10 ans, Benoo Energies ambitionne de favoriser l’accès à l’énergie dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Concrètement, Benoo permet à des entrepreneurs ruraux de devenir des micro-producteurs indépendants d’énergie et même plus. Des points d’accès à l’énergie appelés kiosques solaires proposent une large gamme de services dans des zones rurales non connectées: électricité, connexion wi-fi et paiement sans contact. Autre exemple vertueux, cette fois-ci, dans le Sud de la France, où les entrepreneurs regorgent aussi de bonnes idées. Mini Green Power produit des petites centrales qui valorisent les résidus végétaux en énergie. La start up est née d’un constat simple: le modèle des grosses centrales est derrière nous et la recherche de carburant à des milliers de kilomètres est un gros contresens écologique. Produire de l’énergie localement est la voie du futur, Mini Green Power l’a bien compris. 1,4 millions d’euros ont déjà été levés auprès d’investisseurs privés et publics. Pour information, ces solutions sont rentables avec un retour d’investissement de 3 à 5 ans. On est à fond pour les centrales mini-green pour un maxi power ! Et vous ? Et on n’oublie pas les plateformes de crowdfunding dédiées à la transition énergétiqueVous vous souvenez des principes du financement participatif décrits dans notre dernier article ? Dans le genre, on vous a déniché Enerfip, une plateforme assez unique en son genre qui permet de mettre en relation des investisseurs et des porteurs de projet dans les domaines de l’éolien, de l’hydrogène, du solaire, de la biomasse. Enerfip s’engage à assurer la fiabilité et la solidité des projets soumis à l’émission. Vous n’avez plus qu’à sélectionner le thème de votre choix et accéder à une liste d’initiatives à la recherche de financements. Parc éolien, centrale solaire, solution de stockage de chaleur… vous aurez l’embarras du choix. Dans le même genre, il existe Lumo. Avec sa baseline “Aujourd’hui, votre épargne a le pouvoir de changer l’énergie”, cette plateforme pionnière a été victime de son succès. Elle vient de se vendre à la Société Générale. Depuis sa création en 2012, Lumo a collecté des fonds auprès de milliers d'investisseurs particuliers au profit d'une quarantaine de projets éoliens, photovoltaïques ou hydrauliques qui produiront plus de 260 millions de kWh d'électricité verte chaque année, soit la consommation annuelle de près de 100 000 foyers. Mais, si vous préférez le lending, regardez du côté de Lendosphère, , la plateforme n°1 du financement participatif dédié aux énergies renouvelables qui permet de prêter avec intérêt et d'être ainsi les banquiers des projets présentés. Avec plus de 28 millions d'euros investis par des particuliers sur plus de 100 projets depuis son lancement en 2014, la plateforme enregistre plusieurs records. Elle a en effet franchi le cap du millier de prêteurs, celui des 1,7 million d'euros levés pour l'une de ses opérations dans l'éolien et a permis à une collectivité d'emprunter 50.000 euros en moins de 10 jours, du jamais vu en France ! « Ces résultats prouvent l'engouement des particuliers pour des placements qui ont du sens et contribuent à un avenir plus soutenable », souligne Amaury Blais, président de Lendosphere. Par ailleurs, Lendosphere peut se prévaloir de n'avoir aucun défaut ni retard dans les remboursements dus aux prêteurs, signe de la qualité et de la solidité des projets présentés. Préparons à la fois notre avenir et un monde meilleurQue l’on fonctionne au coup de coeur ou dans le cadre d’une stratégie d’allocation d’actifs mûrement réfléchie, que l’on ait quelques centaines d’euros ou le gros héritage d’un vieil oncle à investir, pensons au-delà des schémas habituels. Soutenons les entreprises et projets qui préparent un mode de développement raisonné et durable. Cela représente tout simplement les meilleures opportunités morales et financières. Trois inspirations pour la route, à partager avec vos voisins de serviettesLe Marc Toesca de la semaine : “The time has come To say fair's fair, To pay the rent, now, To pay our share” - Beds Are Burning - Midnight Oil, 1987
https://www.youtube.com/watch?v=ejorQVy3m8E Le 3615 de la semaine : L’info durable, un des média web les plus complets sur les problèmes d’aujourd’hui et les solutions de demain https://www.linfodurable.fr/ Le droit de réponse de la semaine : dans la foulée du film “Demain”, “Petit manuel de résistance contemporaine” - Cyril Dion - Actes Sud https://www.decitre.fr/livres/petit-manuel-de-resistance-contemporaine-9782330101442.html |
Yannépargnant éco-responsable convaincu et consultant fintech souhaitant partager son expérience, fondateur de gisemo Archives
Janvier 2019
Catégories
Tout
|